Le bruxisme se définit par un dysfonctionnement de l’appareil manducateur (mâchoires).
Il se manifeste par des mouvements incontrôlés de la mâchoire soit par serrement (bruxisme centré), soit par grincement (bruxisme excentré) de dents.
On parle aussi de para-fonction, puisque ce mouvement n’est pas naturel et n’a pas d’utilité, au contraire de la mastication.
Il en résulte une usure anormale des dents avec dans certains cas de graves conséquences.
Le bruxisme centré est marqué par des mouvements verticaux et est du à un crispement silencieux de la mâchoire.
Ce sont alors les muscles élévateurs qui se raidissent, les articulations qui travaillent et les dents, qui de ce fait, subissent une pression importante.
A l’inverse, le bruxisme excentré est caractérisé par un mouvement latéral des mâchoires.
Nous bougeons les dents des maxillaires supérieures et inférieures d’avant en arrière.
Ce type de bruxisme nuit moins au nerf parodental (tissu conjonctif dense entourant la racine des dents et situé entre le cément et la corticale alvéolaire interne de l’os alvéolaire) mais est beaucoup plus bruyant donc plus identifiable.
Il est aussi assez inconfortable pour la personne qui en souffre et son entourage (comme les ronflements).
Alors qu’il est courant et utile chez l’enfant car il sert à l’usure des dents de lait, il est anormal et problématique chez l’adulte.
Ce mal est loin d’être anodin puisqu’il touche aujourd’hui 5 à 6 % de la population.
Chez les adultes, les personnes entre 20 et 50 ans sont plus fréquemment touchées par cette anomalie.
Après 50 ans, les cas sont beaucoup plus rares.
15 % des enfants souffrent réellement de bruxisme.
Une chercheuse canadienne a notamment constaté plusieurs symptômes comme une usure dentaire plus importante, des maux de tête, des difficultés à s’endormir et par conséquent, de concentration.
Il n’existe pas à l’heure actuelle de traitement réel et ciblé pour l’enfant mais l’on peut en diminuer les effets en veillant à diminuer le stress (homéopathie…).